COMIRNATY JN.1 30 microgrammes-dose, dispersion injectable. Vaccin à ARMm contre la COVID-19, boîte de 10 flacons multidose de 1,80 ml
Dernière révision : 12/12/2024
Taux de TVA : 0%
Laboratoire exploitant : PFIZER
Comirnaty JN.1 30 microgrammes/dose dispersion injectable est indiqué pour l'immunisation active pour la prévention de la COVID-19 causée par le SARS-CoV-2, chez les personnes âgées de 12 ans et plus.
L'utilisation de ce vaccin doit être conforme aux recommandations officielles.
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Recommandations générales
Hypersensibilité et anaphylaxie
Des cas d'anaphylaxie ont été rapportés. Il convient de toujours
disposer d'un traitement médical approprié et de surveiller le sujet
vacciné en cas de survenue d'une réaction anaphylactique suite à
l'administration du vaccin.
Il est recommandé de surveiller attentivement les sujets vaccinés pendant au moins 15 minutes après la vaccination. Aucune dose supplémentaire du vaccin ne doit être administrée chez les personnes ayant présenté une réaction anaphylactique après une précédente dose de Comirnaty.
Myocardite et péricardite
Il existe un risque accru de myocardite et de péricardite après
vaccination par Comirnaty. Ces pathologies peuvent se développer en
l'espace de quelques jours seulement après la vaccination et sont
survenues principalement dans les 14 jours. Elles ont été observées
plus souvent après la seconde vaccination, et plus souvent chez des
hommes plus jeunes (voir rubrique Effets indésirables). Les
données disponibles indiquent que la plupart des cas se sont résolus.
Certains cas ont nécessité un soin médical intensif et des cas d'issue
fatale ont été observés.
Les professionnels de santé doivent être attentifs aux signes et symptômes de myocardite et de péricardite. Les sujets vaccinés (parents ou aidants inclus) doivent être informés qu'ils doivent immédiatement consulter un médecin s'ils développent des symptômes révélateurs d'une myocardite ou d'une péricardite, tels que des douleurs thoraciques (aiguës et persistantes), un essoufflement ou des palpitations après la vaccination.
Les professionnels de santé doivent consulter les recommandations et/ou des spécialistes pour diagnostiquer et traiter cette affection.
Réactions liées à l'anxiété
Des réactions liées à l'anxiété, dont des réactions vasovagales
(syncope), une hyperventilation ou des réactions liées au stress
(sensation vertigineuse, palpitations, augmentation de la fréquence
cardiaque, modifications de la pression artérielle, paresthésie,
hypoesthésie et transpiration, par exemple) peuvent survenir lors de
l'acte vaccinal. Les réactions liées au stress sont transitoires et
disparaissent spontanément. Les personnes doivent être informées
qu'elles doivent consulter le médecin vaccinateur si elles développent
de tels symptômes. Il est important que des précautions soient prises
afin d'éviter toute blessure en cas d'évanouissement.
Affections concomitantes
La vaccination doit être reportée chez les personnes présentant une
affection fébrile sévère aiguë ou une infection aiguë. La présence
d'une infection mineure et/ou d'une fièvre peu élevée ne doit pas
retarder la vaccination.
Thrombopénie et troubles de la coagulation
Comme pour les autres injections intramusculaires, le vaccin devra être
administré avec prudence chez les personnes recevant un traitement
anticoagulant ou présentant une thrombopénie ou tout autre trouble de
la coagulation (hémophilie, par exemple) car un saignement ou une
ecchymose peut survenir après administration intramusculaire chez ces
personnes.
Personnes immunodéprimées
La
sécurité et l’immunogénicité ont été évaluées chez un nombre limité de
personnes immunodéprimées, notamment de personnes sous traitement
immunosuppresseur (voir rubriques Effets indésirables et Propriétés pharmacodynamiques). L’efficacité de Comirnaty JN.1 peut être diminuée chez les sujets immunodéprimés.
Durée de protection
La durée de protection conférée par le vaccin n'est pas établie et est toujours en cours d'évaluation dans les essais cliniques.
Limites de l'efficacité du vaccin
Comme avec tout vaccin, il est possible que les personnes vaccinées par
Comirnaty JN.1 ne soient pas toutes protégées. Un délai de 7 jours
après la vaccination peut être nécessaire avant que les personnes
vaccinées soient protégées de façon optimale.
Résumé du profil de sécurité
La sécurité de Comirnaty JN.1 est extrapolée à partir des données de sécurité relatives aux précédents vaccins Comirnaty.
Comirnaty 30 microgrammes
Participants âgés de 16 ans et plus - après 2 doses
Durant
l'étude 2, un total de 22 026 participants âgés de 16 ans et plus ont
reçu au moins 1 dose du vaccin Comirnaty initialement approuvé et un
total de 22 021 participants âgés de 16 ans et plus ont reçu un placebo
(dont 138 et 145 adolescents de 16 ou 17 ans, dans les groupes vaccin
et placebo respectivement). Un total de 20 519 participants âgés de 16
ans et plus ont reçu 2 doses de Comirnaty.
Au moment de l'analyse de l'étude 2, à la date du 13 mars 2021 où les données ont cessé d'être prises en compte concernant les participants suivis en double aveugle, contrôlés contre placebo jusqu'à la date de levée de l'aveugle, un total de 25 651 (58,2 %) participants (13 031 vaccinés par Comirnaty et 12 620 ayant reçu le placebo) âgés de 16 ans et plus ont été suivis pendant ≥ 4 mois après la seconde dose. Parmi ces derniers, un total de 15 111 participants (7 704 vaccinés par Comirnaty et 7 407 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 16 à 55 ans et un total de 10 540 (5 327 vaccinés par Comirnaty et 5 213 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 56 ans et plus.
Les effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de 16 ans et plus ayant reçu 2 doses, étaient une douleur au site d'injection (> 80 %), une fatigue (> 60 %), des céphalées (> 50 %), des myalgies (> 40 %) et des frissons (> 30 %), des arthralgies (> 20 %), une fièvre et un gonflement au site d'injection (> 10 %). Ces effets ont été généralement d'intensité légère ou modérée et se sont résolus en quelques jours après la vaccination. Une moindre fréquence de la réactogénicité a été observée chez les sujets les plus âgés.
Le profil de sécurité chez les 545 participants âgés de 16 ans et plus ayant reçu Comirnaty et séropositifs au SARS-CoV-2 à l'inclusion était identique à celui observé dans le reste de la population.
Adolescents âgés de 12 à 15 ans - après 2 doses
Dans
une analyse du suivi à long terme de la sécurité dans l'étude 2, 2 260
adolescents (1 131 vaccinés par Comirnaty et 1 129 ayant reçu le
placebo) étaient âgés de 12 à 15 ans. Parmi ces derniers, 1 559
adolescents (786 vaccinés par Comirnaty et 773 ayant reçu le placebo)
ont été suivis pendant ≥ 4 mois après avoir reçu la seconde dose de
Comirnaty.
Le profil de sécurité global de Comirnaty chez les adolescents de 12 à 15 ans a été similaire à celui observé chez les participants âgés de 16 ans et plus. Les effets indésirables les plus fréquents, chez les adolescents de 12 à 15 ans ayant reçu 2 doses, étaient une douleur au site d'injection (> 90 %), une fatigue et des céphalées (> 70 %), des myalgies et des frissons (> 40 %), des arthralgies et une fièvre (> 20 %).
Participants âgés de 12 ans et plus - après la dose de rappel
Un
sous-groupe des participants de l'étude 2 de phase 2/3, constitué de
306 adultes âgés de 18 à 55 ans ayant reçu les 2 doses du schéma de
primo-vaccination par Comirnaty, a reçu une dose de rappel de Comirnaty
6 mois environ (intervalle : 4,8 à 8,0 mois) après la deuxième dose.
Globalement, à la date de l'analyse des données (22 novembre 2021), la
durée médiane de suivi des participants ayant reçu une dose de rappel
était de 8,3 mois (intervalle : 1,1 à 8,5 mois) et 301 participants
avaient été suivis pendant ≥ 6 mois après la dose de rappel.
Le profil de sécurité global de la dose de rappel a été similaire à celui observé après les 2 premières doses. Les effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de 18 à 55 ans, étaient une douleur au site d'injection (> 80 %), une fatigue (> 60 %), des céphalées (> 40 %), des myalgies (> 30 %), des frissons et des arthralgies (> 20 %).
Dans
l'étude 4, une étude contrôlée contre placebo portant sur la dose de
rappel, des participants âgés de 16 ans et plus recrutés dans l'étude 2
ont reçu une dose de rappel de Comirnaty (5 081 participants) ou un
placebo (5 044 participants) au moins 6 mois après la deuxième dose de
Comirnaty.
Globalement,
à la date de l'analyse des données (8 février 2022), la durée médiane
de suivi des participants ayant reçu une dose de rappel était de 2,8
mois (intervalle : 0,3 à 7,5 mois) après la dose de rappel pendant la
phase de suivi en aveugle contrôlée contre placebo. Parmi ces derniers,
1 281 participants (895 vaccinés par Comirnaty et 386 ayant reçu le
placebo) ont été suivis pendant ≥ 4 mois après la dose de rappel. Aucun
nouvel effet indésirable de Comirnaty n'a été identifié.
Un
sous-groupe des participants de l'étude 2 de phase 2/3, constitué de
825 adolescents âgés de 12 à 15 ans ayant reçu les 2 doses du schéma de
primo-vaccination par Comirnaty, a reçu une dose de rappel de Comirnaty
11,2 mois environ (intervalle : 6,3 à 20,1 mois) après la deuxième dose.
Globalement,
d'après les données recueillies jusqu'à la date de l'analyse (3
novembre 2022), la durée médiane de suivi des participants ayant reçu
une dose de rappel était de 9,5 mois (intervalle : 1,5 à 10,7 mois).
Aucun nouvel effet indésirable de Comirnaty n'a été identifié.
Participants âgés de 12 ans et plus - après les doses de rappel ultérieures
La
sécurité d'une dose de rappel de Comirnaty chez les participants âgés
de 12 ans et plus est extrapolée à partir des données de sécurité
issues des études d'une dose de rappel de Comirnaty chez les
participants âgés de 18 ans et plus.
Un sous-groupe de 325 adultes âgés de 18 à 55 ans qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty a reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty 90 à 180 jours après avoir reçu la troisième dose. Pour les participants ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty, la durée de suivi médiane a été de 1,4 mois jusqu'à la date limite de prise en compte des données, le 11 mars 2022. Les effets indésirables les plus fréquents chez ces participants étaient une douleur au site d'injection (> 70 %), une fatigue (> 60 %), des céphalées (> 40 %), des myalgies et des frissons (> 20 %), et des arthralgies (> 10 %).
Dans
un sous-groupe de l'étude 4 (phase 3), 305 adultes âgés de plus de 55
ans qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty ont reçu une dose de
rappel (quatrième dose) de Comirnaty 5 à 12 mois après avoir reçu la
troisième dose. Pour les participants ayant reçu une dose de rappel
(quatrième dose) de Comirnaty, la durée de suivi médiane a été d'au
moins 1,7 mois jusqu'à la date limite de prise en compte des données,
le 16 mai 2022. Le profil de sécurité global de la dose de rappel
(quatrième dose) de Comirnaty a été similaire à celui observé après la
dose de rappel (troisième dose) de Comirnaty.
Les
effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de
plus de 55 ans, étaient une douleur au site d'injection (> 60 %),
une fatigue (> 40 %), des céphalées (> 20 %), des myalgies et des
frissons (> 10 %).
Dose de rappel après une primo-vaccination par un autre vaccin autorisé contre la COVID-19
Dans
5 études indépendantes sur l'utilisation d'une dose de rappel de
Comirnaty chez des personnes qui avaient reçu une primo-vaccination
complète par un autre vaccin autorisé contre la COVID-19 (dose de rappel hétérologue), aucun nouveau problème de sécurité n'a été identifié (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Version de Comirnaty adaptée à Omicron
Participants âgés de 12 ans et plus - après une dose de rappel de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 (quatrième dose)
Dans
un sous-groupe de l'étude 5 (phase 2/3), 107 participants âgés de 12 à
17 ans, 313 participants âgés de 18 à 55 ans et 306 participants âgés
de 56 ans et plus qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty ont reçu
une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron
BA.4-5 (15/15 microgrammes) 5,4 à 16,9 mois après avoir reçu la
troisième dose. Pour les participants ayant reçu une dose de rappel
(quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5, la durée de
suivi médiane a été d'au moins 1,5 mois.
Le profil de sécurité global de la dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 a été similaire à celui observé après 3 doses. Les effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de 12 ans et plus, étaient une douleur au site d'injection (> 60 %), une fatigue (> 50 %), des céphalées (> 40 %), des myalgies (> 20 %), des frissons (> 10 %) et des arthralgies (> 10 %).
Tableau récapitulatif des effets indésirables observés dans les études cliniques sur Comirnaty et Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 et dans le cadre de la surveillance de Comirnaty après l'autorisation chez les personnes âgées de 12 ans et plus.
Les effets indésirables observés au cours des études cliniques et après la mise sur le marché sont présentés ci-dessous par catégories de fréquence, définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 2. Effets indésirables observés au cours des essais cliniques de Comirnaty et Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 et dans le cadre de la surveillance de Comirnaty après l'autorisation chez les personnes âgées de 12 ans et plus
Classe de système d'organes | Fréquence | Effets indésirables |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Fréquent | Lymphadénopathiea |
Affections du système immunitaire | Peu fréquent | Réactions d'hypersensibilité (par exemple : rash, prurit, urticaireb, angio-œdèmeb) |
Fréquence indéterminée | Anaphylaxie | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Peu fréquent | Diminution de l'appétit |
Affections psychiatriques | Peu fréquent | Insomnies |
Affections du système nerveux | Très fréquent | Céphalées |
Peu fréquent | Sensations vertigineusesd ; léthargie | |
Rare | Paralysie faciale périphérique aiguëc | |
Fréquence indéterminée | Paresthésied; hypoesthésied | |
Affections cardiaques | Très rare | Myocardited ; péricardited |
Affections gastro-intestinales | Très fréquent | Diarrhéed |
Fréquent | Nausées ; vomissementsd,i | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Peu fréquent | Hyperhydrose, sueurs nocturnes |
Fréquence indéterminée | Érythème polymorphed | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Très fréquent | Arthralgies ; myalgies |
Peu fréquent | Douleur dans les extrémitése | |
Affections des organes de reproduction et du sein | Fréquence indéterminée | Saignements menstruels importantsh |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Très fréquent |
Douleur au site d'injection ; fatigue ; frissons ; fièvref ; gonflement au site d'injection |
Fréquent | Rougeur au site d'injectionj | |
Peu fréquent | Asthénie ; malaise ; prurit au site d'injection | |
Fréquence indéterminée | Gonflement étendu d'un membre vaccinéd ; gonflement du visageg |
a. Chez
les participants âgés de 5 ans et plus, une fréquence plus élevée de la
lymphadénopathie a été rapportée après la dose de rappel (≤ 2,8 %)
qu'après les doses de primo-vaccination (≤ 0,9 %).
b. La fréquence dans laquelle l'urticaire et l'angio-œdème ont été classés est « rare ».
c. Sur la période de suivi de la sécurité de l'essai clinique jusqu'au 14 novembre 2020, une paralysie faciale périphérique aiguë (paralysie de Bell) a été rapportée chez quatre participants dans le groupe vaccin à ARNm contre la COVID-19. La paralysie faciale est apparue le jour 37 après la première dose (ce participant n'a pas reçu la dose 2) et les jours 3, 9 et 48 après la dose 2. Aucun cas de paralysie faciale périphérique aiguë (paralysie de Bell) n'a été rapporté dans le groupe placebo.
d. Effets indésirables identifiés après l'autorisation.
e.Fait référence au bras dans lequel le vaccin a été administré.
f. Une fréquence plus élevée de la fièvre a été observée après la seconde dose par comparaison avec la première dose.
g. Des cas de gonflement du visage chez les personnes vaccinées ayant reçu des injections de produits de comblement dermique ont été signalés lors de la phase post-commercialisation.
h. La plupart des cas se sont révélés de nature non grave et temporaire.
i. La catégorie de fréquence des vomissements était très fréquente chez les femmes enceintes âgées de 18 ans et plus, et chez les participants immunodéprimés âgés de 12 à 18 ans.
j. La catégorie de fréquence de la rougeur au point d’injection était très fréquente chez les participants immunodéprimés âgés de 12 ans et plus.
Populations particulières
Nourrissons nés de femmes ayant participé à une étude pendant leur grossesse – après 2 doses de Comirnaty
L’étude de phase II/III contrôlée contre placebo C4591015 (étude 9) a évalué 346 femmes enceintes ayant reçu Comirnaty (n = 173) ou un placebo (n = 173). Les nourrissons (n = 167 pour Comirnaty, n = 168 pour le placebo) ont été suivis sur une durée allant jusqu’à 6 mois. Aucun problème de sécurité attribuable à l’administration de Comirnaty chez la mère n’a été identifié.
Participants immunodéprimés (adultes et enfants)
Dans l’étude C4591024 (étude 10), 124 participants immunodéprimés âgés de 2 ans et plus ont reçu Comirnaty (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
b. La fréquence dans laquelle l'urticaire et l'angio-œdème ont été classés est « rare ».
c. Sur la période de suivi de la sécurité de l'essai clinique jusqu'au 14 novembre 2020, une paralysie faciale périphérique aiguë (paralysie de Bell) a été rapportée chez quatre participants dans le groupe vaccin à ARNm contre la COVID-19. La paralysie faciale est apparue le jour 37 après la première dose (ce participant n'a pas reçu la dose 2) et les jours 3, 9 et 48 après la dose 2. Aucun cas de paralysie faciale périphérique aiguë (paralysie de Bell) n'a été rapporté dans le groupe placebo.
d. Effets indésirables identifiés après l'autorisation.
e.Fait référence au bras dans lequel le vaccin a été administré.
f. Une fréquence plus élevée de la fièvre a été observée après la seconde dose par comparaison avec la première dose.
g. Des cas de gonflement du visage chez les personnes vaccinées ayant reçu des injections de produits de comblement dermique ont été signalés lors de la phase post-commercialisation.
h. La plupart des cas se sont révélés de nature non grave et temporaire.
i. La catégorie de fréquence des vomissements était très fréquente chez les femmes enceintes âgées de 18 ans et plus, et chez les participants immunodéprimés âgés de 12 à 18 ans.
j. La catégorie de fréquence de la rougeur au point d’injection était très fréquente chez les participants immunodéprimés âgés de 12 ans et plus.
Populations particulières
Nourrissons nés de femmes ayant participé à une étude pendant leur grossesse – après 2 doses de Comirnaty
L’étude de phase II/III contrôlée contre placebo C4591015 (étude 9) a évalué 346 femmes enceintes ayant reçu Comirnaty (n = 173) ou un placebo (n = 173). Les nourrissons (n = 167 pour Comirnaty, n = 168 pour le placebo) ont été suivis sur une durée allant jusqu’à 6 mois. Aucun problème de sécurité attribuable à l’administration de Comirnaty chez la mère n’a été identifié.
Participants immunodéprimés (adultes et enfants)
Dans l’étude C4591024 (étude 10), 124 participants immunodéprimés âgés de 2 ans et plus ont reçu Comirnaty (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Sécurité en cas d'administration concomitante d'un autre vaccin
Au cours de l'étude 8, une étude de phase 3, les participants âgés de 18 à 64 ans ayant reçu Comirnaty en concomitance avec un vaccin inactivé contre la grippe saisonnière (VIGS) tétravalent, suivi un mois plus tard d'un placebo, ont été comparés aux participants ayant reçu un vaccin inactivé contre la grippe avec un placebo, suivi un mois plus tard de Comirnaty seul (n = 553 à 564 participants dans chaque groupe). Une réactogénicité plus fréquente a été rapportée chez les participants ayant reçu Comirnaty en concomitance avec le VIGS tétravalent, par comparaison avec les participants ayant reçu Comirnaty seul, mais globalement les réactions ont été le plus souvent de sévérité légère à modérée. Les effets indésirables les plus fréquents rapportés dans le groupe de vaccination concomitante et après l'administration de Comirnaty seul étaient la douleur au site d'injection (86,2 % et 84,4 %, respectivement), la fatigue (64,0 % et 50,8 %, respectivement) et les céphalées (47,2 % et 37,8 %, respectivement).
Description de certains effets indésirables
Myocardite et péricardite
Le risque accru de myocardite après vaccination par Comirnaty est plus élevé chez les hommes plus jeunes (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
L'excès de risque chez les hommes plus jeunes après la seconde dose de Comirnaty a été évalué dans le cadre de deux grandes études pharmaco-épidémiologiques européennes. Une étude a montré qu'au cours d'une période de 7 jours suivant la seconde dose, on comptait environ 0,265 (IC à 95 % : 0,255 - 0,275) cas supplémentaire de myocardite chez les hommes âgés de 12 à 29 ans pour 10 000 personnes vaccinées par rapport à des personnes non exposées. Dans une autre étude, sur une période de 28 jours suivant la seconde dose, on comptait 0,56 (IC à 95 % : 0,37 - 0,74) cas supplémentaire de myocardite chez les hommes âgés de 16 à 24 ans pour 10 000 personnes vaccinées par rapport à des personnes non exposées.
Des données limitées semblent indiquer que le risque de myocardite et de péricardite après vaccination par Comirnaty est plus faible chez les enfants âgés de 5 à 11 ans que chez les adolescents de 12 à 17 ans.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
SURVEILLANCE :
- Surveiller attentivement les sujets
vaccinés pendant au moins 15 minutes après la vaccination.
- Signes et symptômes de myocardite et de péricardite.
CONSULTER IMMEDIATEMENT le médecin en cas d'apparition des signes suivants après la vaccination : essoufflement, palpitations et douleurs thoraciques.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou utilisation de machines.
Grossesse
Aucune donnée n'est encore disponible concernant l'utilisation de Comirnaty JN.1 pendant la grossesse.
Cependant, il existe des données limitées issues d’études cliniques (moins de 300 grossesses) sur l’utilisation de Comirnaty chez la femme enceinte. Un grand nombre de données observationnelles chez les femmes enceintes vaccinées par le vaccin Comirnaty initialement approuvé au cours du deuxième et du troisième trimestre de grossesse n’a pas mis en évidence de conséquences néfastes pour la grossesse. Bien que les données sur l’issue des grossesses après une vaccination au cours du premier trimestre de grossesse soient limitées, aucune augmentation du risque de fausse couche n’a été observée. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryo‑fœtal, la mise‑bas ou le développement postnatal (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Sur la base des données disponibles concernant les autres versions du vaccin, Comirnaty JN.1 peut être utilisé pendant la grossesse.
Allaitement
Aucune donnée n'est encore disponible concernant l'utilisation de Comirnaty JN.1 pendant l'allaitement.
Cependant,
aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu dans
la mesure où l'exposition systémique de la femme qui allaite au vaccin
est négligeable. Les données observationnelles chez les femmes ayant
allaité après la vaccination par le vaccin Comirnaty initialement
approuvé n'ont pas mis en évidence de risque d'effets indésirables chez
les nouveau-nés/nourrissons allaités. Comirnaty JN.1 peut être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Comirnaty JN.1 peut être administré en même temps que le vaccin contre la grippe saisonnière.
Les différents vaccins injectables doivent être administrés à des sites d'injection différents.
Posologie
Personnes âgées de 12 ans et plus
Comirnaty
JN.1 30 microgrammes/dose doit être administré par voie intramusculaire
en une dose unique de 0,3 mL chez les personnes âgées de 12 ans et
plus, indépendamment du statut vaccinal contre la COVID-19 (voir
rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).
Chez les personnes qui ont déjà reçu un vaccin contre la COVID-19, Comirnaty JN.1 doit être administré au moins 3 mois après la dose la plus récente d'un vaccin contre la COVID-19.
Personnes sévèrement immunodéprimées âgées de 12 ans et plus
Des
doses supplémentaires peuvent être administrées chez les personnes
sévèrement immunodéprimées, conformément aux recommandations nationales
(voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Population pédiatrique
Des
formulations pédiatriques sont disponibles pour les nourrissons âgés de
6 mois et plus et les enfants âgés de moins de 12 ans. Pour plus de
précisions, veuillez vous reporter au Résumé des caractéristiques du
produit de ces autres formulations.
La sécurité et l'efficacité du vaccin chez les nourrissons âgés de moins de 6 mois n'ont pas encore été établies.
Population gériatrique
Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les personnes âgées de ≥ 65 ans.
Mode d'administration
Comirnaty JN.1 30 microgrammes/dose dispersion injectable doit être administré par voie intramusculaire (voir rubrique Précautions particulières d'élimination et de manipulation). Ne pas diluer avant utilisation.
Le
vaccin doit être administré de préférence dans le muscle deltoïde de la
partie supérieure du bras.
Ne pas injecter le vaccin par voie intraveineuse, sous-cutanée ou intradermique.
Le vaccin ne doit pas être mélangé dans la même seringue avec d'autres vaccins ou médicaments.
Pour les précautions à prendre avant l'administration du vaccin, voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.
Pour les instructions concernant la décongélation, la manipulation et l'élimination du vaccin, voir la rubrique Précautions particulières d'élimination et de manipulation.
Flacons multidoses
Les flacons
multidoses de Comirnaty JN.1 contiennent 6 doses de 0,3 mL de vaccin.
Pour extraire 6 doses d'un flacon unique, des aiguilles et/ou seringues
à faible volume mort doivent être utilisées. La combinaison de
l'aiguille et de la seringue doit avoir un volume mort ne dépassant pas
35 microlitres. Si des aiguilles et seringues classiques sont
utilisées, le volume risque de ne pas être suffisant pour permettre
l'extraction d'une sixième dose d'un flacon unique. Indépendamment du
type de seringue et d'aiguille :
- Chaque dose doit contenir 0,3 mL de vaccin.
- Si la quantité de vaccin restant dans le flacon ne permet pas d'obtenir une dose complète de 0,3 mL, jeter le flacon et la solution résiduelle.
- Ne pas regrouper les résidus de solution provenant de plusieurs flacons.
Durée de conservation :
Flacons
Flacons non ouverts
Le vaccin sera reçu congelé entre -90 °C et -60 °C.
Lors de sa réception, le vaccin congelé peut être conservé entre -90 °C et -60 °C ou entre 2 °C et 8 °C.
18 mois en cas de conservation entre -90 °C et -60 °C.
Dans
la limite de leur durée de conservation de 18 mois, les flacons
décongelés (précédemment congelés) peuvent être conservés entre 2 °C et
8 °C pendant un maximum de 10 semaines.
Procédure de décongélation
Flacons multidoses
S'il
est conservé congelé entre -90 °C et -60 °C, le plateau de 10 flacons
multidoses de vaccin peut être décongelé en étant placé entre 2 °C et 8
°C pendant 6 heures ou les flacons peuvent être décongelés
individuellement à température ambiante (jusqu'à 30 °C) pendant 30
minutes.
Flacons décongelés (précédemment congelés)
Peut être conservé et transporté pendant 10 semaines entre 2 °C et 8 °C dans la limite des 18 mois de conservation.
- Lorsque le vaccin est placé à une température de 2 °C à 8 °C pour être conservé, la nouvelle date de péremption doit être notée sur l'emballage extérieur et le vaccin doit être utilisé avant cette nouvelle date de péremption ou être éliminé. L'ancienne date de péremption doit être barrée.
- Si le vaccin est reçu à une température de 2 °C à 8 °C, il doit être conservé entre 2 °C et 8 °C. La date de péremption indiquée sur l'emballage extérieur doit alors avoir été mise à jour pour tenir compte de la nouvelle date de péremption correspondant à la conservation au réfrigérateur et l'ancienne date de péremption doit avoir été barrée.
Avant utilisation, les flacons non ouverts peuvent être conservés pendant un maximum de 12 heures entre 8 °C et 30 °C.
Les flacons décongelés peuvent être manipulés dans des conditions d'éclairage intérieur.
Une fois décongelé, le vaccin ne doit pas être recongelé.
Gestion des écarts de température pendant la conservation au réfrigérateur :
- Les données de stabilité indiquent que le flacon non ouvert reste stable sur une durée allant jusqu'à 10 semaines lorsqu'il est conservé à des températures de -2 °C à 2 °C, dans la limite des 10 semaines de conservation entre 2° C et 8 °C.
- Les données de stabilité indiquent que le flacon peut être conservé pendant un maximum de 24 heures à des températures de 8 °C à 30 °C, dont un maximum de 12 heures après la première ponction.
Ces informations visent uniquement à orienter les professionnels de santé en cas d'un écart temporaire de température.
Flacons ouverts
La stabilité physico-chimique en cours d'utilisation a été démontrée pendant 12 heures entre 2 °C et 30 °C, en tenant compte d'une durée de transport maximale de 6 heures. D'un point de vue microbiologique, à moins que la méthode d'ouverture permette d'exclure tout risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. À défaut d'une utilisation immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d'utilisation relèvent de la responsabilité de l'utilisateur.
Précautions particulières de conservation :
Flacons
Conserver les flacons multidoses au congélateur entre -90 °C et -60 °C.
Flacons
Conserver le vaccin dans l'emballage d'origine, à l'abri de la lumière.
Durant
la conservation, limiter autant que possible l'exposition à l'éclairage
intérieur et éviter toute exposition à la lumière directe du soleil et
aux rayons ultraviolets.
Pour les conditions de conservation du médicament après décongélation et première ouverture, voir la rubrique Durée de conservation.
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
Au cours des essais cliniques, les participants âgés de 16 ans et plus
qui ont reçu accidentellement jusqu’à 2 fois la dose recommandée de
Comirnaty n’ont pas présenté d’augmentation de la réactogénicité ou des
événements indésirables. Aucun surdosage accidentel n’est survenu au
cours de l’essai clinique pédiatrique pivot initial. Après
autorisation, l’administration de doses de Comirnaty supérieures aux
doses recommandées a été rapportée. En général, les événements
indésirables rapportés lors des surdosages correspondaient au profil
connu des effets indésirables de Comirnaty.
En cas de surdosage, une surveillance des fonctions vitales et un traitement symptomatique éventuel sont recommandés.
Classe pharmacothérapeutique : vaccins, vaccins viraux, Code ATC : J07BN01
Mécanisme d'action
L'ARN messager à nucléoside modifié contenu dans Comirnaty est formulé dans des nanoparticules lipidiques, permettant de délivrer l'ARN non réplicatif dans les cellules-hôtes et l'expression directe et transitoire de l'antigène S du SARS-CoV-2. L'ARNm code pour la protéine S de pleine longueur, à ancrage membranaire, avec deux mutations ponctuelles au sein de l'hélice centrale. La mutation de ces deux acides aminés en proline permet de stabiliser la protéine S dans sa conformation de préfusion pour une meilleure antigénicité.
Le vaccin induit à la fois la production d'anticorps neutralisants et une immunité cellulaire en réponse à l'antigène Spike (S), pouvant contribuer à la protection contre la COVID-19.
Efficacité
Version de Comirnaty adaptée à Omicron
Immunogénicité chez les participants âgés de 12 ans et plus - après une dose de rappel (quatrième dose)
Dans
le cadre de l'analyse d'un sous-groupe de l'étude 5, 105 participants
âgés de 12 à 17 ans, 297 participants âgés de 18 à 55 ans et 286
participants âgés de 56 ans et plus qui avaient déjà reçu les 2 doses
du schéma de primo-vaccination et une dose de rappel de Comirnaty ont
reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron
BA.4-5. Parmi les participants âgés de 12 à 17 ans, de 18 à 55 ans et
de 56 ans et plus, 75,2 %, 71,7 % et 61,5 % étaient séropositifs au
SARS-CoV-2 à l'inclusion, respectivement.
Les analyses des titres d'anticorps neutralisants à 50 % (NT50) dirigés contre Omicron BA.4-5 et contre la souche de référence, chez les participants âgés de 56 ans et plus ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 au cours de l'étude 5, par comparaison avec un sous-groupe de participants de l'étude 4 ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty, ont démontré la supériorité de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 par rapport à Comirnaty sur la base du ratio des moyennes géométriques des titres (RMG) et sa non-infériorité sur la base des taux de réponse sérologique, s'agissant de la réponse contre Omicron BA.4-5, ainsi que la non-infériorité de la réponse immunitaire contre la souche de référence sur la base du RMG (tableau 3).
Les analyses des NT50 dirigés contre Omicron BA.4/BA.5, chez les participants âgés de 18 à 55 ans par comparaison avec les participants âgés de 56 ans et plus ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 au cours de l'étude 5, ont démontré la non-infériorité de la réponse contre Omicron BA.4-5 chez les participants âgés de 18 à 55 ans par rapport aux participants âgés de 56 ans et plus, sur la base du RMG aussi bien que de la différence entre les taux de réponse sérologique (tableau 3).
L'étude a également évalué le niveau de NT50 dirigés contre le variant Omicron BA.4-5 du SARS-CoV-2 et contre les souches de référence avant la vaccination et 1 mois après la vaccination des participants ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) (tableau 4).
Tableau 3. MGT du SARS-CoV-2 (NT50) et différence de pourcentages de participants présentant une réponse sérologique 1 mois après la vaccination - Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 dans l'étude 5 et Comirnaty dans le sous-groupe de l'étude 4 - participants avec ou sans signe d'infection par le SARS-CoV-2 - population évaluable pour l'immunogénicité
MGT du SARS-CoV-2 (NT50) 1 mois après la vaccination | ||||||||
Test de neutralisation du SARS-CoV-2 | Étude 5 Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 | Sous-groupe de l'étude 4 Comirnaty | Comparaison entre les groupes d'âge | Comparaison entre les groupes de vaccination | ||||
18 à 55 ans | 56 ans et plus | 56 ans et plus | Comirnaty Original/ Omicron BA.4-5 18 à 55 ans/ ≥ 56 ans | ≥ 56 ans Comirnaty Original/ Omicron BA.4-5/ Comirnaty | ||||
na | MGTc (IC à 95 %c) | na | MGTb (IC à95 %b) | na | MGTb (IC à 95 %b) | RMGc (IC à 95 %c) | RMGc (IC à 95 %c) | |
Omicron BA.4-5 - NT50 (titre)d | 297 | 4 455,9 (3 851,7 ; 5 154,8) | 284 | 4 158,1 (3 554,8 ; 4 863,8) | 282 | 938,9 (802,3 ; 1 098,8) | 0,98 (0,83 ; 1,16)e | 2,91 (2,45 ; 3,44)f |
Souche de référence - NT50 (titre)d | - | - | 286 | 16 250,1 (14 499,2 ; 18 212,4) | 289 | 10 415,5 (9 366,7 ; 11 581,8) | - | 1,38 ( 1,22 ; 1,56)g |
Différence de pourcentages de participants présentant une réponse sérologique 1 mois après la vaccination | ||||||||
Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 | Sous-groupe de l'étude 4 Comirnaty | Comparaison entre les groupes d'âge | Comparaison entre les groupes de vaccination ≥ 56 ans | |||||
18 à 55 ans | 56 ans et plus | 56 ans et plus | Comirnaty Original/ Omicron BA.4-5 18 à 55 ans/ ≥ 56 ans | Comirnaty Original/ Omicron BA.4-5/ Comirnaty | ||||
Test de neutralisation du SARS-CoV-2 | Nh | ni (%) (IC à 95 %k) | Nh | ni (%) (IC à 95 %k) | Nh | ni (%) (IC à 95 %j) | Différencek (IC à 95 %l) | Différencek (IC à 95 %l) |
Omicron BA.4-5 - NT50 (titre)d | 294 | 180 (61,2) (55,4 ; 66,8) | 282 | 188 (66,7) (60,8 ; 72,1) | 273 | 127 (46,5) (40,5 ; 52,6) | -3,03 (-9,68 ; 3,63)m | 26,77 (19,59 ; 33,95)n |
Abréviations
: IC = intervalle de confiance ; RMG = ratio des moyennes géométriques
des titres ; MGT = moyenne géométrique des titres ; LIQ = limite
inférieure de quantification ; MC = moindres carrés ; NT50 = titre
d'anticorps neutralisants à 50 % ; SARS-CoV-2 = coronavirus 2
responsable du syndrome respiratoire aigu sévère.
Remarque : La réponse sérologique est établie sur la base de l'obtention d'une augmentation d'un facteur ≥ 4 par rapport à l'inclusion. Si la mesure à l'inclusion est inférieure à la LIQ, une mesure post-vaccination ≥ 4 × LIQ est considérée comme une réponse sérologique.
Remarque : La réponse sérologique est établie sur la base de l'obtention d'une augmentation d'un facteur ≥ 4 par rapport à l'inclusion. Si la mesure à l'inclusion est inférieure à la LIQ, une mesure post-vaccination ≥ 4 × LIQ est considérée comme une réponse sérologique.
a. n
= nombre de participants disposant de résultats de test valides et
déterminants pour le test indiqué au moment prévu pour le prélèvement.
b. Les
MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le
logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la
distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ
ont été fixés à 0,5 × LIQ.
c. Les
RMG et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant
les différences entre les moyennes des MC et les IC correspondants sur
la base de l'analyse des titres d'anticorps neutralisants
log-transformés en utilisant un modèle de régression linéaire avec pour
variables le titre d'anticorps neutralisants initial (échelle
logarithmique) et le groupe de vaccination ou le groupe d'âge.
d. Les
NT50 contre le SARS-CoV-2 ont été déterminés en utilisant une
plateforme de test validée à 384 puits (souche originelle
[USA-WA1/2020, isolée en janvier 2020] et Omicron B.1.1.529,
sous-variant BA.4/BA.5).
e. La non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l'IC bilatéral à 95 % pour le RMG est supérieure à 0,67.
f. La supériorité est déclarée si la limite inférieure de l'IC bilatéral à 95 % pour le RMG est supérieure à 1.
g. La
non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l'IC bilatéral
à 95 % pour le RMG est supérieure à 0,67 et si la valeur estimée du RMG
est ≥ 0,8.
h. N
= nombre de participants disposant de résultats de test valides et
déterminants pour le test indiqué avant la vaccination et au moment
prévu pour le prélèvement. Cette valeur est le dénominateur utilisé
pour le calcul des pourcentages.
i. n = nombre de participants présentant une réponse sérologique lors du test indiqué au moment du prélèvement indiqué.
j. IC bilatéral exact basé sur la méthode de Clopper-Pearson.
k. Différence entre les proportions, exprimée en pourcentage.
l. IC
bilatéral basé sur la méthode de Miettinen et Nurminen, stratifié par
niveau de titre d'anticorps neutralisants initial (< médiane ou ≥
médiane), pour la différence entre les proportions. La valeur médiane
des titres d'anticorps neutralisants initiaux a été calculée sur la
base des données groupées issues des 2 groupes comparateurs.
m. La
non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l'IC bilatéral
à 95 % pour la différence de pourcentages de participants présentant
une réponse sérologique est > -10 %.
n. La
non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l'IC bilatéral
à 95 % pour la différence de pourcentages de participants présentant
une réponse sérologique est > -5 %.
Tableau 4. Moyenne géométrique des titres - Comirnaty Original/Omicron BA.4-5, sous-groupes de l'étude 5 - avant et 1 mois après la dose de rappel (quatrième dose) - participants âgés de 12 ans et plus - avec ou sans signe d'infection - population évaluable pour l'immunogénicité
Test de neutralisation du SARS-CoV-2 | Moment du prélèvementa | Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 | |||||
12 à 17 ans | 18 à 55 ans | 56 ans et plus | |||||
nb | MGTc (IC à 95 %c) | nb | MGTc (IC à 95 %c) | nb | MGTc (IC à 95 %c) | ||
Omicron BA.4-5 - NT50 (titre)d | Avant la vaccination | 104 | 1 105,8 (835,1 ; 1 464,3) | 294 | 569,6 (471,4 ; 688,2) | 284 | 458,2 (365,2 ; 574,8) |
1 mois | 105 | 8 212,8 (6 807,3 ; 9 908,7) | 297 | 4 455,9 (3 851,7 ; 5 154,8) | 284 | 4 158,1 (3 554,8 ; 4 863,8) | |
Souche de référence - NT50 (titre)d | Avant la vaccination | 105 | 6 863,3 (5 587,8 ; 8 430,1) | 296 | 4 017,3 (3 430,7 ; 4 704,1) | 284 | 3 690,6 (3 082,2 ; 4 419,0) |
1 mois | 105 | 23 641,3 (20 473,1 ; 27 299,8) | 296 | 16 323,3 (14 686,5 ; 18 142,6) | 286 | 16 250,1 (14 499,2 ; 18 212,4) |
Abréviations
: IC = intervalle de confiance ; MGT = moyenne géométrique des titres ;
LIQ = limite inférieure de quantification ; NT50 = titre d'anticorps
neutralisants à 50 % ; SARS-CoV-2 = coronavirus 2 responsable du
syndrome respiratoire aigu sévère.
a. Moment défini par le protocole pour le prélèvement de l'échantillon sanguin.
b. n
= nombre de participants disposant de résultats de test valides et
déterminants pour le test indiqué au moment prévu pour le prélèvement.
c. Les
MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le
logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la
distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ
ont été fixés à 0,5 × LIQ.
d. Les
NT50 contre le SARS-CoV-2 ont été déterminés en utilisant une
plateforme de test validée à 384 puits (souche originelle
[USA-WA1/2020, isolée en janvier 2020] et Omicron B.1.1.529,
sous-variant BA.4-5).
Comirnaty 30 microgrammes
L'étude
2 est une étude d'efficacité, de sélection du candidat vaccin et de
recherche de dose avec observateur en aveugle, multicentrique,
internationale, de phase 1/2/3, randomisée, contrôlée contre placebo,
menée chez des participants âgés de 12 ans et plus. La randomisation a
été stratifiée par groupe d'âge : 12 à 15 ans, 16 à 55 ans ou 56 ans et
plus, avec un minimum de 40 % de participants dans le groupe des ≥ 56
ans. Les sujets qui étaient immunodéprimés et ceux pour lesquels un
diagnostic clinique ou microbiologique de COVID-19 avait été
précédemment établi ont été exclus de l'étude. Les participants
présentant une affection préexistante stable, c'est-à-dire ne
nécessitant pas de modification significative du traitement ou une
hospitalisation pour cause d'aggravation de la maladie dans les 6
semaines précédant le recrutement, ont été inclus, de même que les
participants présentant une infection connue et stable par le virus de
l'immunodéficience humaine (VIH), le virus de l'hépatite C (VHC) ou le
virus de l'hépatite B (VHB).
Efficacité chez les participants âgés de 16 ans et plus - après 2 doses
Dans
la partie de phase 2/3 de l'étude 2, basée sur les données collectées
jusqu'au 14 novembre 2020, environ 44 000 participants ont été
randomisés de façon égale, afin de recevoir 2 doses du vaccin à ARNm
initialement approuvé contre la COVID-19 ou de placebo. Les analyses de
l'efficacité ont inclus les participants ayant reçu leur seconde dose
dans les 19 à 42 jours suivant la première dose. La majorité des
participants vaccinés (93,1 %) ont reçu la seconde dose 19 à 23 jours
après la première dose. Le suivi des participants est prévu sur une
durée allant jusqu'à 24 mois après la dose 2, afin d'évaluer la
sécurité et l'efficacité du vaccin contre la COVID-19. Dans l'étude
clinique, pour l'administration d'un vaccin contre la grippe, il a été
demandé aux participants de respecter un intervalle de 14 jours minimum
avant ou après l'administration du placebo ou du vaccin à ARNm contre
la COVID-19. Dans l'étude clinique, les participants ne devaient pas
recevoir de produits sanguins/plasmatiques ou d'immunoglobulines dans
un intervalle minimum de 60 jours avant ou après l'administration du
placebo ou du vaccin à ARNm contre la COVID-19 et ce jusqu'à la fin de
l'étude.
La
population pour l'analyse du critère d'évaluation primaire de
l'efficacité comprenait 36 621 participants âgés de 12 ans et plus (18
242 dans le groupe vaccin à ARNm contre la COVID-19 et 18 379 dans le
groupe placebo) sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu'à 7
jours après la seconde dose.
Par
ailleurs, 134 participants étaient âgés de 16 ou 17 ans (66 dans le
groupe vaccin à ARNm contre la COVID-19 et 68 dans le groupe placebo)
et 1 616 participants étaient âgés de 75 ans et plus (804 dans le
groupe vaccin à ARNm contre la COVID-19 et 812 dans le groupe placebo).
Au moment de l'analyse du critère primaire d'efficacité, les participants ont été suivis afin de surveiller l'apparition d'une COVID-19 symptomatique sur une durée totale de 2 214 personne-années pour le groupe vaccin à ARNm contre la COVID-19 et de 2 222 personne-années pour le groupe placebo.
Aucune différence clinique significative n'a été observée pour l'efficacité globale du vaccin chez les participants à risque d'évolution sévère de la COVID-19, notamment ceux présentant 1 ou plusieurs comorbidités augmentant le risque de COVID-19 sévère (par exemple, asthme, indice de masse corporelle [IMC] ≥ 30 kg/m2, pneumopathie chronique, diabète, hypertension).
Les informations sur l'efficacité du vaccin sont présentées dans le tableau 5.
Tableau 5. Efficacité du vaccin - premier épisode de la COVID-19 à partir de 7 jours après la dose 2, par sous-groupe d'âge - participants sans infection antérieure avant le délai de 7 jours après la dose 2 - population évaluable pour l'efficacité (7 jours)
Premier
épisode de la COVID-19 à partir de 7 jours après la dose 2 chez les
participants sans signes d'infection antérieure par le SARS-CoV-2* | |||
Sous-groupe | Vaccin à ARNm contre la COVID-19 Na = 18 198 Cas n1b Durée de surveillancec (n2d) | Placebo Na = 18 325 Cas n1b Durée de surveillancec (n2d) | Efficacité du vaccin % (IC à 95 %)e |
Ensemble des participants | 8 2,214 (17 411) | 162 2,222 (17 511) | 95,0 (90,0 ; 97,9) |
16 à 64 ans | 7 1,706 (13 549) | 143 1,710 (13 618) | 95,1 (89,6 ; 98,1) |
65 ans et plus | 1 0,508 (3 848) | 19 0,511 (3 880) | 94,7 (66,7 ; 99,9) |
65 à 74 ans | 1 0,406 (3 074) | 14 0,406 (3 095) | 92,9 (53,1 ; 99,8) |
75 ans et plus | 0 0,102 (774) | 5 0,106 (785) | 100,0 (-13,1 ; 100,0) |
Remarque
: les cas confirmés ont été établis par RT-PCR en présence d'au moins 1
symptôme concordant avec une infection à COVID-19 [* Définition des cas
(présence d'au moins 1 symptôme parmi les suivants) : fièvre, toux
nouvellement apparue ou amplifiée, essoufflement nouvellement apparu ou
amplifié, frissons, douleurs musculaires nouvellement apparues ou
amplifiées, perte du goût ou de l'odorat nouvellement apparue, maux de
gorge, diarrhée ou vomissements.]
* Les participants ne
présentant aucun critère sérologique ou virologique (avant le délai de
7 jours après avoir reçu la dernière dose) d'une infection antérieure
par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d'anticorps [sérique] fixant la
protéine N lors de la visite 1 et sans détection de SARS-CoV-2 par le
test d'amplification des acides nucléiques (TAAN) [prélèvement nasal]
lors des visites 1 et 2) et ayant eu un résultat négatif au test TAAN
(prélèvement nasal) lors de toute visite non programmée avant le délai
de 7 jours après la dose 2 ont été inclus dans l'analyse.
b. n1 = nombre de participants répondant à la définition du critère d'évaluation.
c. Durée
de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère
d'évaluation indiqué sur l'ensemble des participants au sein de chaque
groupe à risque pour le critère d'évaluation. La période de temps pour
le cumul des cas de COVID-19 s'étend de 7 jours après la dose 2 jusqu'à
la fin de la période de surveillance.
d. n2 = nombre de participants à risque pour le critère d'évaluation.
e. L'intervalle
de confiance (IC) bilatéral pour l'efficacité du vaccin est issu de la
méthode de Clopper-Pearson avec ajustement en fonction de la durée de
surveillance. IC non ajusté pour tenir compte de la multiplicité.
L'efficacité du vaccin à ARNm contre la COVID-19 pour prévenir le premier épisode de la COVID-19 à partir de 7 jours après la dose 2, comparativement au placebo, a été de 94,6 % (intervalle de confiance à 95 % de 89,6 % à 97,6 %) chez les participants âgés de 16 ans et plus avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2.
Par ailleurs, les analyses par sous-groupes du critère primaire d'efficacité ont montré des valeurs estimées d'efficacité similaires de l'efficacité en fonction du sexe, du groupe ethnique, ainsi que chez les participants présentant des comorbidités associées à un risque élevé de COVID-19 sévère.
Des analyses actualisées de l'efficacité ont été réalisées avec des cas confirmés de COVID-19 supplémentaires qui se sont ajoutés pendant le suivi en aveugle contrôlé par placebo, ce qui représente jusqu'à 6 mois après la dose 2 dans la population de l'étude.
Les informations actualisées sur l'efficacité vaccinale sont présentées au Tableau 6.
Tableau 6. Efficacité du vaccin - premier épisode de la COVID-19 à partir de 7 jours après la dose 2, par sous-groupe d'âge - participants sans signe d'infection antérieure par le SARS-CoV-2* avant le délai de 7 jours après la dose 2 - population évaluable pour l'efficacité (7 jours) pendant la période de suivi contrôlée par placebo
Sous-groupe | Vaccin à ARNm contre la COVID-19 Na = 20 998 Cas n1b Durée de surveillancec (n2d) | Placebo Na = 21 096 Cas n1b Durée de surveillancec (n2d) | Efficacité du vaccin % (IC à 95 %e) |
Ensemble des participantsf | 77 6,247 (20 712) | 850 6,003 (20 713) | 91,3 (89,0 ; 93,2) |
16 à 64 ans | 70 4,859 (15 519) | 710 4,654 (15 515) | 90,6 (87,9 ; 92,7) |
65 ans et plus | 7 1,233 (4 192) | 124 1,202 (4 226) | 94,5 (88,3 ; 97,8) |
65 à 74 ans | 6 0,994 (3 350) | 98 0,966 (3 379) | 94,1 (86,6 ; 97,9) |
75 ans et plus | 1 0,239 (842) | 26 0,237 (847) | 96,2 (76,9 ; 99,9) |
Remarque : les cas
confirmés ont été établis par RT-PCR en présence d'au moins 1 symptôme
concordant avec une infection à COVID-19 (symptômes incluant : fièvre ;
toux nouvellement apparue ou amplifiée ; essoufflement nouvellement
apparu ou amplifié ; frissons ; douleurs musculaires nouvellement
apparues ou amplifiées ; perte du goût ou de l'odorat nouvellement
apparue ; maux de gorge ; diarrhée ; vomissements).
* Les participants ne
présentant aucun critère d'une infection antérieure par le SARS-CoV-2
(c.-à-d. absence d'anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la
visite 1 et sans détection de SARS-CoV-2 par le test TAAN [prélèvement
nasal] lors des visites 1 et 2) et ayant eu un résultat négatif au test
TAAN (prélèvement nasal) lors de toute visite non programmée avant le
délai de 7 jours après la dose 2 ont été inclus dans l'analyse.
a. N = nombre de participants dans le groupe indiqué.
b. n1 = nombre de participants répondant à la définition du critère d'évaluation.
c. Durée
de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère
d'évaluation indiqué sur l'ensemble des participants au sein de chaque
groupe à risque pour le critère d'évaluation. La période de temps pour
le cumul des cas de COVID-19 s'étend de 7 jours après la dose 2 jusqu'à
la fin de la période de surveillance.
d. n2 = nombre de participants à risque pour le critère d'évaluation.
e. L'intervalle
de confiance (IC) bilatéral à 95 % pour l'efficacité du vaccin est issu
de la méthode de Clopper-Pearson avec ajustement en fonction de la
durée de surveillance.
f. Comprenant
des cas confirmés de participants âgés de 12 à 15 ans : 0 dans le
groupe vaccin à ARNm contre la COVID-19 ; 16 dans le groupe placebo.
Dans l'analyse actualisée de l'efficacité, l'efficacité du vaccin à ARNm contre la COVID-19 pour prévenir le premier épisode de la COVID-19 à partir de 7 jours après la dose 2, comparativement au placebo, a été de 91,1 % (intervalle de confiance à 95 % de 88,8 % à 93,0 %) durant la période où la souche originelle de Wuhan et le variant Alpha étaient les principales souches en circulation chez les participants faisant partie de la population d'efficacité évaluable avec ou sans signe d'infection antérieure par le SARS-CoV-2.
Par ailleurs, les analyses par sous-groupes de l'efficacité ont montré des valeurs estimées d'efficacité similaires en fonction du sexe, du groupe ethnique, de la géographie ainsi que chez les participants présentant des comorbidités et une obésité associées à un risque élevé de COVID-19 sévère
Efficacité contre la COVID-19 sévère
Des analyses
actualisées des critères d'évaluation secondaires d'efficacité ont
étayé le bénéfice du vaccin à ARNm contre la COVID-19 dans la
prévention de la COVID-19.
Au 13 mars 2021, l'efficacité du vaccin contre la COVID-19 sévère est présentée uniquement pour les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 (Tableau 7), car le nombre de cas de COVID-19 chez les participants sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 était le même que celui des participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 dans le groupe ayant reçu le vaccin à ARNm contre la COVID-19 et dans le groupe ayant reçu le placebo.
Tableau 7. Efficacité du vaccin - premier épisode de la COVID-19 sévère chez des participants avec ou sans infection antérieure selon la FDA (Food and Drug Administration)* après la dose 1 ou à partir de 7 jours après la dose 2 pendant le suivi contrôlé par placebo
Vaccin à ARNm contre la COVID-19 Cas n1a Durée de surveillance (n2b) | Placebo Cas n1a Durée de surveillance (n2b) | Efficacité du vaccin % (IC à 95 %c) | |
Après la dose 1d | 1 8,439e (22 505) | 30 8,288e (22 435) | 96,7 (80,3 ; 99,9) |
7 jours après la dose 2f | 1 6,522g (21 649) | 21 6,404g (21 730) | 95,3 (70,9 ; 99,9) |
Remarque : les cas
confirmés ont été établis par RT-PCR en présence d'au moins 1 symptôme
concordant avec une infection à COVID-19 (symptômes incluant : fièvre ;
toux nouvellement apparue ou amplifiée ; essoufflement nouvellement
apparu ou amplifié ; frissons ; douleurs musculaires nouvellement
apparues ou amplifiées ; perte du goût ou de l'odorat nouvellement
apparue ; maux de gorge ; diarrhée ; vomissements.)
* La COVID-19 sévère, comme définie par la FDA, est une COVID-19 confirmée et la présence d'au moins un des symptômes suivants :
- Signes cliniques au repos indiquant une maladie systémique sévère (rythme respiratoire ≥ 30 respirations par minute, rythme cardiaque ≥ 125 battements par minute, saturation en oxygène ≤ 93 % dans l'air ambient de la pièce au niveau de la mer, ou rapport de la pression partielle de l'oxygène artérielle sur la fraction d'oxygène inspiré < 300 mm HG) ;
- Insuffisance respiratoire (définie comme étant la nécessité d'oxygène à haut débit, d'une ventilation non invasive, d'une ventilation mécanique ou d'une oxygénation extracorporelle [ECMO]) ;
- Signe d'un choc (pression artérielle systolique < 90 mm Hg, pression artérielle diastolique < 60 mm Hg ou nécessité de recourir à des vasopresseurs ;
- Dysfonctionnement rénal, hépatique ou neurologique aigu significatif ;
- Admission en unité de soins intensifs ;
- Décès.
a. n1 = nombre de participants répondant à la définition du critère d'évaluation.
b.n2 = nombre de participants à risque de présenter le critère d'évaluation.
c. L'intervalle
de confiance (IC) bilatéral pour l'efficacité du vaccin est issu de la
méthode de Clopper-Pearson avec ajustement en fonction de la durée de
surveillance.
d. Efficacité
évaluée sur base de l'ensemble de la population d'efficacité disponible
(intention de traiter modifiée) ayant reçu la dose 1 comprenant tous
les participants randomisés qui avaient reçu au moins 1 dose de vaccin
à l'étude.
e. Durée
de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère
d'évaluation indiqué sur l'ensemble des participants au sein de chaque
groupe à risque pour le critère d'évaluation. La période de temps pour
le cumul des cas de COVID-19 s'étend de la dose 1 jusqu'à la fin de la
période de surveillance.
f. Efficacité
évaluée sur base de la population évaluable pour l'efficacité (7 jours)
qui incluait l'ensemble des participants randomisés éligibles ayant
reçu toutes les doses du vaccin à l'étude, tels que randomisés dans la
fenêtre prédéfinie, et n'ayant pas eu d'autres déviations importantes
au protocole selon l'avis du médecin.
g. Durée
de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère
d'évaluation indiqué sur l'ensemble des participants au sein de chaque
groupe à risque pour le critère d'évaluation. La période de temps pour
le cumul des cas de COVID-19 s'étend de 7 jours après la dose 2 jusqu'à
la fin de la période de surveillance.
Efficacité et immunogénicité chez les adolescents de 12 à 15 ans - après 2 doses
Lors d'une analyse
initiale de l'étude 2 portant sur des adolescents âgés de 12 à 15 ans
(avec une durée médiane de suivi de > 2 mois après la dose 2) sans
infection antérieure par le SARS-CoV-2, aucun cas de COVID-19 n'a été
rapporté parmi les 1 005 participants ayant reçu le vaccin alors que 16
cas ont été rapportés parmi les 978 ayant reçu le placebo. L'efficacité
vaccinale estimée était de 100 % (intervalle de confiance à 95 % de
75,3 à 100,0). Parmi les participants avec ou sans infection antérieure
par le SARS-CoV-2, aucun cas n'a été rapporté chez les 1 119
participants vaccinés, tandis que 18 cas ont été rapportés chez 1 110
participants ayant reçu le placebo. Ces données indiquent également une
efficacité estimée à 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 78,1 à
100,0).
Des analyses actualisées de l'efficacité ont été réalisées avec les cas supplémentaires de COVID-19 confirmés accumulés pendant la phase de suivi en aveugle, contrôlée contre placebo, représentant une période allant jusqu'à 6 mois après la dose 2 dans la population d'évaluation de l'efficacité.
D'après l'analyse
actualisée de l'efficacité dans l'étude 2 chez les adolescents âgés de
12 à 15 ans sans infection antérieure, aucun cas de COVID-19 n'a été
rapporté parmi les 1 057 participants ayant reçu le vaccin alors que 28
cas ont été rapportés parmi les 1 030 participants ayant reçu le
placebo.
L'efficacité
vaccinale estimée était de 100 % (intervalle de confiance à 95 % de
86,8 à 100,0) durant la période où le variant Alpha était la principale
souche en circulation. Parmi les participants avec ou sans infection
antérieure par le SARS-CoV-2, aucun cas n'a été rapporté chez les 1 119
participants vaccinés, tandis que 30 cas ont été rapportés chez les 1
109 participants ayant reçu le placebo. Ces données indiquent également
une efficacité estimée à 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 87,5
à 100,0).
Dans l'étude 2, une analyse des titres d'anticorps neutralisants contre le SARS-CoV-2 a été réalisée 1 mois après la dose 2 dans un sous-groupe de participants randomisés qui n'avaient aucune preuve sérologique ou virologique d'une infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu'à 1 mois après la dose 2. Les réponses en anticorps neutralisants entre les adolescents âgés de 12 à 15 ans (n = 190) et les participants âgés de 16 à 25 ans (n = 170) ont été comparées.
Le ratio des moyennes géométriques des titres (MGT) en anticorps entre le groupe d'âge des 12 à 15 ans et le groupe d'âge des 16 à 25 ans était de 1,76, avec un IC bilatéral à 95 % de 1,47 à 2,10. Par conséquent, le critère de non-infériorité correspondant à un ratio fixé à 1,5, a été atteint puisque la limite inférieure de l'IC bilatéral à 95 % pour le ratio des moyennes géométriques (RMG) était > 0,67.
Immunogénicité chez les participants âgés de 18 ans et plus - après la dose de rappel
L'efficacité d'une
dose de rappel de Comirnaty a été évaluée sur la base des titres
d'anticorps neutralisants à 50 % (NT50) contre le SARS-CoV-2
(USA_WA1/2020) dans l'étude 2. Au cours de cette étude, la dose de
rappel a été administrée 5 à 8 mois (médiane : 7 mois) après la
deuxième dose. Dans l'étude 2, les analyses des NT50 1 mois après la
dose de rappel comparés aux NT50 mesurés 1 mois après le schéma de
primo-vaccination, chez les personnes âgées de 18 à 55 ans qui
n'avaient aucune preuve sérologique ou virologique d'une infection
antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu'à 1 mois après la dose de rappel,
ont montré une non-infériorité aussi bien pour le ratio des moyennes géométriques des
titres (RMG) que pour la différence entre les taux de réponse
sérologique. La réponse sérologique était établie chez un participant
sur la base de l'obtention d'une augmentation d'un facteur ≥ 4 du NT50
par rapport à l'inclusion (avant la primo-vaccination). Ces analyses
sont résumées dans le tableau 8.
Tableau 8. Test de neutralisation du SARS-CoV-2 - NT50 (titre)† (SARS-CoV-2 USA_WA1/2020) - comparaison des MGT et des taux de réponse sérologique entre 1 mois après la dose de rappel et 1 mois après la primo-vaccination - participants âgés de 18 à 55 ans sans signe d'infection jusqu'à 1 mois après la dose de rappel* - population évaluable pour l'immunogénicité de la dose de rappel±
n | 1 mois après la dose de rappel (IC à 95 %) | 1 mois après la primo- vaccination (IC à 95 %) | 1 mois après la dose de rappel - 1 mois après la primo- vaccination (IC à 97,5 %) | Critère de non- infériorité rempli (O/N) | |
Moyenne géométrique des titres d'anticorps neutralisants à 50 % (MGTb) | 212a | 2 466,0b (2 202,6 ; 2 760,8) | 755,7b (663,1 ; 861,2) | 3,26c (2,76 ; 3,86) | Od |
Taux de réponse sérologique (%) pour les titres d'anticorps neutralisants à 50 %† | 200e | 199f 99,5 % (97,2 % ; 100,0 %) | 190f 95,0 % (91,0 % ; 97,6 %) | 4,5 %g (1,0 % ; 7,9 %h) | Oi |
Abréviations : IC =
intervalle de confiance ; RMG = ratio des moyennes géométriques des
titres ; MGT = moyenne géométrique des titres ; LIQ = limite inférieure
de quantification ; fixant la protéine N = fixant la nucléoprotéine du
SARS-CoV-2 ; TAAN = test d'amplification des acides nucléiques ; NT50 =
titre d'anticorps neutralisants à 50 % ; SARS-CoV-2 = coronavirus 2
responsable du syndrome respiratoire aigu sévère ; O/N = oui/non.
†Les
NT50 contre le SARS-CoV-2 ont été déterminés à l'aide du test de
microneutralisation du virus SARS- CoV-2 mNeonGreen. Le test utilise un
virus rapporteur fluorescent dérivé de la souche USA_WA1/2020 et la
neutralisation du virus est évaluée sur des monocouches de cellules
Vero. Le NT50 de l'échantillon est défini comme la valeur réciproque de
la dilution sérique à laquelle 50 % du virus est neutralisé.
* Les participants ne
présentant aucune preuve sérologique ou virologique (jusqu'à 1 mois
après l'administration de la dose de rappel de Comirnaty) d'une
infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d'anticorps
[sérique] fixant la protéine N et pas de détection du SARS-CoV-2 par le
test TAAN [prélèvement nasal]) et ayant eu un résultat négatif au test
TAAN (prélèvement nasal) lors de toute visite non programmée jusqu'à 1
mois après la dose de rappel ont été inclus dans l'analyse.
± Tous les
participants éligibles ayant reçu 2 doses de Comirnaty conformément à
la randomisation initiale, avec administration de la deuxième dose dans
les délais prédéfinis (dans les 19 à 42 jours après la première dose),
ayant reçu une dose de rappel de Comirnaty, disposant d'au moins 1
résultat de test d'immunogénicité valide et déterminant après la dose
de rappel issu d'un prélèvement sanguin réalisé dans les délais
appropriés (dans les 28 à 42 jours après la dose de rappel), et n'ayant
présenté aucune autre déviation importante au protocole selon l'avis du
médecin.
a. n
= nombre de participants disposant de résultats de test valides et
déterminants pour les deux points de prélèvements prévus dans la
fenêtre temporelle définie.
b. Les
MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le
logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la
distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ
ont été fixés à 0,5 × LIQ.
c. Les
RMG et les IC bilatéraux à 97,5 % ont été calculés en exponentialisant
les différences moyennes entre les logarithmes du test ainsi que les IC
correspondants (sur la base de la distribution t de Student).
d. La
non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l'IC bilatéral
à 97,5 % pour le RMG est > 0,67 et si la valeur estimée du RMG est ≥
0,80.
e. n
= nombre de participants disposant de résultats de test valides et
déterminants pour les tests prévus à l'inclusion, 1 mois après la
deuxième dose et 1 mois après la dose de rappel, dans la fenêtre
temporelle définie. Ces valeurs sont les dénominateurs utilisés pour le
calcul des pourcentages.
f.Nombre
de participants présentant une réponse sérologique lors du test indiqué
au moment de la dose /du prélèvement indiqué(e). IC bilatéral exact
basé sur la méthode de Clopper-Pearson.
g. Différence entre les proportions, exprimée en pourcentage (1 mois après la dose de rappel - 1 mois après la deuxième dose).
h. IC bilatéraux de Wald ajustés pour la différence entre les proportions, exprimée en pourcentage.
i. La
non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l'IC bilatéral
à 97,5 % pour le pourcentage de différence est > -10 %.
Efficacité relative du vaccin chez les participants âgés de 16 ans et plus - après la dose de rappel
Une
analyse intermédiaire des données d'efficacité de l'étude 4, une étude
contrôlée contre placebo portant sur la dose de rappel, menée chez
environ 10 000 participants âgés de 16 ans et plus recrutés dans
l'étude 2, a évalué le cumul des cas confirmés de COVID-19 survenus
entre au moins 7 jours après la dose de rappel et la date de l'analyse
des données (5 octobre 2021), soit une durée médiane de suivi de 2,5
mois après la dose de rappel. La dose de rappel a été administrée 5 à
13 mois (médiane : 11 mois) après la deuxième dose. L'efficacité
vaccinale de la dose de rappel de Comirnaty après la primo-vaccination
a été évaluée par comparaison avec le groupe de rappel placebo ayant
reçu uniquement la primo-vaccination.
Les informations concernant l'efficacité relative du vaccin chez les participants âgés de 16 ans et plus sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 sont présentées dans le tableau 9. L'efficacité relative du vaccin chez les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 a été de 94,6 % (intervalle de confiance à 95 % : 88,5 % à 97,9 %), soit une efficacité similaire à celle observée chez les participants sans infection antérieure. Le nombre de cas de premiers épisodes de COVID-19 observés à partir de 7 jours après la dose de rappel a été de 7 dans le groupe Comirnaty et de 124 dans le groupe placebo.
Tableau 9. Efficacité du vaccin - premier épisode de la COVID-19 à partir de 7 jours après la dose de rappel - participants âgés de 16 ans et plus sans infection antérieure - population évaluable pour l'efficacité
Premier
épisode de la COVID-19 à partir de 7 jours après la dose de rappel chez
les participants sans signes d'infection antérieure par le SARS-CoV-2* | |||
Comirnaty Na = 4 695 Cas n1b Durée de surveillancec (n2d) | Placebo Na = 4 671 Cas n1b Durée de surveillancec (n2d) | Efficacité relative du vaccine % (IC à 95 %f) | |
Premier épisode de la COVID-19 à partir de 7 jours après la dose de rappel | 6 0,823 (4 659) | 123 0,792 (4 614) | 95,3 (89,5 ; 98,3) |
Remarque : les cas
confirmés ont été établis par RT-PCR en présence d'au moins 1 symptôme
concordant avec une infection à COVID-19 (symptômes incluant : fièvre ;
toux nouvellement apparue ou amplifiée ; essoufflement nouvellement
apparu ou amplifié ; frissons ; douleurs musculaires nouvellement
apparues ou amplifiées ; perte du goût ou de l'odorat nouvellement
apparue ; maux de gorge ; diarrhée ; vomissements).
* Les participants ne
présentant aucun critère sérologique ou virologique (avant le délai de
7 jours après avoir reçu la dose de rappel) d'une infection antérieure
par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d'anticorps [sérique] fixant la
protéine N lors de la visite 1 et sans détection de SARS-CoV-2 par le
test TAAN [prélèvement nasal] lors de la visite 1) et ayant eu un
résultat négatif au test TAAN (prélèvement nasal) lors de toute visite
non programmée avant le délai de 7 jours après la dose de rappel ont
été inclus dans l'analyse.
a. N = nombre de participants dans le groupe indiqué.
b. n1 = nombre de participants répondant à la définition du critère d'évaluation.
c. Durée
de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère
d'évaluation indiqué sur l'ensemble des participants au sein de chaque
groupe à risque pour le critère d'évaluation. La période de temps pour
le cumul des cas de COVID-19 s'étend de 7 jours après la dose de rappel
jusqu'à la fin de la période de surveillance.
d. n2 = nombre de participants à risque pour le critère d'évaluation.
e. Efficacité
relative du vaccin dans le groupe ayant reçu une dose de rappel de
Comirnaty par comparaison avec le groupe placebo (sans dose de rappel).
f. L'intervalle
de confiance (IC) bilatéral pour l'efficacité relative du vaccin est
issu de la méthode de Clopper-Pearson avec ajustement en fonction de
la durée de surveillance.
Immunogénicité d'une dose de rappel après une primo-vaccination par un autre vaccin autorisé contre la COVID-19
L'efficacité
d'une dose de rappel de Comirnaty (30 microgrammes) chez les personnes
ayant reçu une primo-vaccination complète par un autre vaccin autorisé
contre la COVID-19 (dose de rappel hétérologue) est extrapolée à partir
des données d'immunogénicité issues d'une étude clinique indépendante
de phase 1/2 menée en ouvert aux États-Unis par le National Institutes
of Health (NIH) (étude
NCT04889209). Dans cette étude, des adultes (âgés de 19 à 80 ans) qui
avaient reçu une primo-vaccination complète constituée de 2 doses de
100 microgrammes de Moderna (N = 51, âge moyen : 54 ± 17 ans), d'une
dose unique de Janssen (N = 53, âge moyen : 48 ± 14 ans) ou de 2 doses
de 30 microgrammes de Comirnaty (N = 50, âge moyen : 50 ± 18 ans) au
moins 12 semaines avant l'inclusion et qui n'avaient rapporté aucun
antécédent d'infection par le SARS-CoV-2 ont reçu une dose de rappel de
Comirnaty (30 microgrammes). La dose de rappel de Comirnaty a induit
une augmentation d'un facteur 36, 12 et 20 du RMG des titres
d'anticorps neutralisants après les doses de primo-vaccination par
Janssen, Moderna et Comirnaty, respectivement.
Le rappel de vaccination hétérologue par Comirnaty a également été évalué dans l'étude CoV-BOOST (EudraCT 2021-002175-19), une étude de phase 2, multicentrique, randomisée, contrôlée, portant sur une troisième dose (dose de rappel) de vaccination contre la COVID-19, au cours de laquelle 107 participants adultes (âge médian : 71 ans, écart interquartile : 54 à 77 ans) ont été randomisés au moins 70 jours après avoir reçu 2 doses du vaccin AstraZeneca contre la COVID-19. Après la primo- vaccination par le vaccin AstraZeneca contre la COVID-19, le RMG des NT50 des anticorps neutralisants dirigés contre le pseudovirus (type sauvage) a augmenté d'un facteur 21,6 lors du rappel de vaccination hétérologue par Comirnaty (n = 95).
Immunogénicité
chez les participants âgés de plus de 55 ans - après une dose de rappel
(quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes)
Dans
le cadre de l'analyse intermédiaire d'un sous-groupe de l'étude 4
(sous-étude E), 305 participants âgés de plus de 55 ans qui avaient
déjà reçu 3 doses de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième
dose) de Comirnaty (30 microgrammes) 5 à 12 mois après avoir reçu la
troisième dose. Pour les données du sous-groupe d'évaluation de
l'immunogénicité, voir le tableau 7.
Immunogénicité
chez les participants âgés de 18 à 55 ans - après une dose de rappel
(quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes)
Dans la sous-étude D [un sous-groupe de l'étude 2 (phase 3) et de l'étude 4 (phase 3)], 325
participants âgés de 18 à 55 ans qui avaient déjà reçu 3 doses de
Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty (30
microgrammes) 90 à 180 jours après avoir reçu la troisième dose. Pour
les données du sous-groupe d'évaluation de l'immunogénicité, voir le
tableau 10.
Tableau 10. Résumé des données d'immunogénicité issues des participants à la sous-étude D C4591031 (groupe complet étendu de la cohorte 2) et à la sous-étude E (sous-groupe d'évaluation de l'immunogénicité de la cohorte étendue) qui ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes) - participants sans signe d'infection jusqu'à 1 mois après la dose de rappel - population évaluable pour l'immunogénicité
Dose/ moment de prélèvementa |
Sous-étude D (18 à 55 ans) Comirnaty 30 microgrammes |
Sous-étude E (plus de 55 ans) Comirnaty 30 microgrammes |
|||
MGT | Nb |
MGT (IC à 95 %d) |
Nb |
MGT (IC à 95 %d) |
|
Test
de neutralisation du SARS-CoV-2 - Omicron BA.1 - NT50 (titre) |
1/Avant
la vaccination |
226 |
315,0 (269,0 ; 368,9) |
167 |
67,5 (52,9 ; 86,3) |
1/1 mois |
228 |
1 063,2 (935,8 ; 1 207,9) |
163 |
455,8 (365,9 ; 567,6) |
|
Test de neutralisation
du SARS-CoV-2 - souche de référence - NT50 (titre) |
1/Avant
la vaccination |
226 |
3 999,0 (3 529,5 ; 4 531,0) |
179 |
1 389,1 (1 142,1 ;1 689,5) |
1/1 mois |
227 |
12 009,9 (10 744,3 ;13 424,6) |
182 |
5 998,1 (5 223,6 ; 6 887,4) |
|
Taux
de réponse sérologique à 1 mois après la dose 4 |
|
Nc |
ne (%) (IC à 95 %f) |
Nc |
ne (%) (IC à 95 %f) |
Test
de neutralisation du SARS-CoV-2 - Omicron BA.1 - NT50 (titre) |
1/1 mois |
226 |
91 (40,3 %) (33,8 ; 47,0) |
149 |
85 (57,0 %) (48,7 ; 65,1) |
Test
de neutralisation du SARS-CoV-2 - souche de référence - NT50 (titre) |
1/1 mois |
225 |
76 (33,8 %) (27,6 ; 40,4) |
179 |
88 (49,2 %) (41,6 ; 56,7) |
Abréviations
: IC = intervalle de confiance ; MGT = moyenne géométrique des titres ;
LIQ = limite inférieure de quantification ; fixant la protéine N =
fixant la nucléoprotéine du SARS-CoV-2 ; TAAN = test d'amplification
des acides nucléiques ; NT50 = titre d'anticorps neutralisants à 50 % ;
SARS-CoV-2 = coronavirus 2 responsable du syndrome respiratoire aigu
sévère.
Remarque : La durée médiane de la dose 3 à la dose 4 de Comirnaty 30 microgrammes est de 4,0 mois pour la cohorte 2 de la sous-étude D et de 6,3 mois pour la cohorte étendue de la sous-étude E.
Remarque : Groupe complet étendu de la sous-étude D = cohorte 2, à l'exception du groupe sentinelle ; sous- groupe d'évaluation de l'immunogénicité de la sous-étude E = échantillon aléatoire de 230 participants dans chaque groupe de vaccination sélectionnés au sein de la cohorte étendue.
Remarque : Les participants ne présentant aucun critère sérologique ou virologique (avant le prélèvement de l'échantillon sanguin recueilli 1 mois après la vaccination dans l'étude) d'une infection antérieure par le SARS- CoV-2 (c.-à-d. absence d'anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la vaccination dans l'étude et lors des visites post-vaccination à 1 mois, résultat négatif au test TAAN [prélèvement nasal] lors de la visite de vaccination dans l'étude et lors de toute visite non programmée avant le prélèvement de l'échantillon sanguin recueilli 1 mois après la vaccination dans l'étude) et n'ayant aucun antécédent médical de COVID-19 ont été inclus dans l'analyse.
Remarque : La réponse sérologique est établie sur la base de l'obtention d'une augmentation d'un facteur ≥ 4 par rapport à l'inclusion (avant la vaccination dans l'étude). Si la mesure à l'inclusion est inférieure à la LIQ, une mesure post-vaccination ≥ 4 × LIQ est considérée comme une réponse sérologique.
a. Délai prévu dans le protocole pour le prélèvement des échantillons sanguins.
b. N = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour le test indiqué au moment prévu pour le prélèvement.
c. N = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour le test indiqué avant la vaccination et au moment prévu pour le prélèvement.
d. Les MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ.
e. n = nombre de participants présentant une réponse sérologique pour le test indiqué au moment prévu pour le prélèvement.
f. IC bilatéral exact basé sur la méthode de Clopper-Pearson.
Immunogénicité chez les participantes enceintes et les nourrissons nés de femmes ayant participé à une étude pendant leur grossesse – après 2 doses de Comirnaty
L’étude 9, une étude internationale de phase II/III, contrôlée contre placebo, avec observateur en aveugle, a inclus des femmes enceintes âgées de 18 ans et plus, qui ont reçu 2 doses de Comirnaty (n = 173) ou de placebo (n = 173). Les participantes enceintes ont reçu la dose 1 de Comirnaty à 24 à 34 semaines de grossesse, et la majorité d’entre elles (90,2 %) ont reçu la seconde dose 19 à 23 jours après la dose 1.
Une analyse descriptive de l’immunogénicité a été réalisée chez les participantes enceintes ayant reçu Comirnaty dans l’étude 9, en comparaison avec un sous-groupe comparateur constitué de participantes non enceintes issues de l’étude 2. Cette analyse a évalué le ratio des MGT d’anticorps neutralisants (RMG) un mois après la dose 2. La population évaluable pour l’immunogénicité ayant reçu Comirnaty se composait de participantes enceintes issues de l’étude 9 (n = 111) et de participantes non enceintes issues de l’étude 2 (n = 114) ; l’âge médian était de 30 ans (intervalle : 18 à 44 ans), et respectivement 37,8 % et 3,5 % des participantes présentaient un statut SARS-CoV-2 positif à l’inclusion.
Chez les participantes sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à un mois après la dose 2, la MGT d’anticorps neutralisants à 50 % contre le SARS-CoV-2 observée un mois après la dose 2 était plus faible chez les participantes enceintes (étude 9) que chez les participantes non enceintes (étude 2) (ratio des MGT [RMG] de 0,67 [IC à 95 % : 0,50-0,90).
Chez les participantes avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à un mois après la dose 2, la MGT ajustée sur le modèle un mois après la dose 2 était comparable chez les participantes enceintes et les participantes non enceintes (ratio des MGT ajustées sur le modèle [RMG] de 0,95 ; IC à 95 % : 0,69-1,30). Les MGT ajustées sur le modèle et le RMG ont été calculés à l’aide d’un modèle de régression avec ajustement sur l’âge et sur les titres d’anticorps neutralisants à l’inclusion.
Immunogénicité chez les participants immunodéprimés (adultes et enfants)
L’étude 10, une étude de phase IIb en ouvert (n = 124), a inclus des patients immunodéprimés âgés de 2 à moins de 18 ans qui recevaient un traitement immunomodulateur, ou qui avaient reçu une greffe d’organe solide (dans les 3 mois précédents) et recevaient un traitement immunosuppresseur, ou qui avaient reçu une greffe de moelle osseuse ou de cellules souches au moins 6 mois avant l’inclusion, et des patients immunodéprimés âgés de 18 ans et plus qui étaient traités pour un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) ou pour une leucémie lymphoïde chronique (LLC), qui étaient sous hémodialyse en raison d’une insuffisance rénale terminale, ou qui recevaient un traitement immunomodulateur pour une maladie auto-immune inflammatoire. Les participants ont reçu 4 doses de Comirnaty adaptées à leur âge (3 microgrammes, 10 microgrammes ou 30 microgrammes). Les 2 premières doses étaient espacées de 21 jours, la dose 3 était administrée 28 jours après la dose 2, et la dose 4 était administrée 3 à 6 mois après la dose 3.
L’analyse des données d’immunogénicité à 1 mois après la dose 3 (26 participants âgés de 2 à moins de 5 ans, 56 participants âgés de 5 à moins de 12 ans, 11 participants âgés de 12 à moins de 18 ans, et 4 participants âgés de 18 ans et plus) et à 1 mois après la dose 4 (16 participants âgés de 2 à moins de 5 ans, 31 participants âgés de 5 à moins de 12 ans, 6 participants âgés de 12 à moins de 18 ans, et 4 participants âgés de 18 ans et plus) dans la population évaluable pour l’immunogénicité sans infection antérieure, a mis en évidence une réponse immunitaire induite par le vaccin. Les MGT avaient fortement augmenté 1 mois après la dose 3, étaient encore plus élevées 1 mois après la dose 4 et restaient élevées 6 mois après la dose 4, en comparaison avec les niveaux observés avant la vaccination dans le cadre de l’étude, dans tous les groupes d’âge et sous-groupes de maladies.
Remarque : La durée médiane de la dose 3 à la dose 4 de Comirnaty 30 microgrammes est de 4,0 mois pour la cohorte 2 de la sous-étude D et de 6,3 mois pour la cohorte étendue de la sous-étude E.
Remarque : Groupe complet étendu de la sous-étude D = cohorte 2, à l'exception du groupe sentinelle ; sous- groupe d'évaluation de l'immunogénicité de la sous-étude E = échantillon aléatoire de 230 participants dans chaque groupe de vaccination sélectionnés au sein de la cohorte étendue.
Remarque : Les participants ne présentant aucun critère sérologique ou virologique (avant le prélèvement de l'échantillon sanguin recueilli 1 mois après la vaccination dans l'étude) d'une infection antérieure par le SARS- CoV-2 (c.-à-d. absence d'anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la vaccination dans l'étude et lors des visites post-vaccination à 1 mois, résultat négatif au test TAAN [prélèvement nasal] lors de la visite de vaccination dans l'étude et lors de toute visite non programmée avant le prélèvement de l'échantillon sanguin recueilli 1 mois après la vaccination dans l'étude) et n'ayant aucun antécédent médical de COVID-19 ont été inclus dans l'analyse.
Remarque : La réponse sérologique est établie sur la base de l'obtention d'une augmentation d'un facteur ≥ 4 par rapport à l'inclusion (avant la vaccination dans l'étude). Si la mesure à l'inclusion est inférieure à la LIQ, une mesure post-vaccination ≥ 4 × LIQ est considérée comme une réponse sérologique.
a. Délai prévu dans le protocole pour le prélèvement des échantillons sanguins.
b. N = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour le test indiqué au moment prévu pour le prélèvement.
c. N = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour le test indiqué avant la vaccination et au moment prévu pour le prélèvement.
d. Les MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ.
e. n = nombre de participants présentant une réponse sérologique pour le test indiqué au moment prévu pour le prélèvement.
f. IC bilatéral exact basé sur la méthode de Clopper-Pearson.
Immunogénicité chez les participantes enceintes et les nourrissons nés de femmes ayant participé à une étude pendant leur grossesse – après 2 doses de Comirnaty
L’étude 9, une étude internationale de phase II/III, contrôlée contre placebo, avec observateur en aveugle, a inclus des femmes enceintes âgées de 18 ans et plus, qui ont reçu 2 doses de Comirnaty (n = 173) ou de placebo (n = 173). Les participantes enceintes ont reçu la dose 1 de Comirnaty à 24 à 34 semaines de grossesse, et la majorité d’entre elles (90,2 %) ont reçu la seconde dose 19 à 23 jours après la dose 1.
Une analyse descriptive de l’immunogénicité a été réalisée chez les participantes enceintes ayant reçu Comirnaty dans l’étude 9, en comparaison avec un sous-groupe comparateur constitué de participantes non enceintes issues de l’étude 2. Cette analyse a évalué le ratio des MGT d’anticorps neutralisants (RMG) un mois après la dose 2. La population évaluable pour l’immunogénicité ayant reçu Comirnaty se composait de participantes enceintes issues de l’étude 9 (n = 111) et de participantes non enceintes issues de l’étude 2 (n = 114) ; l’âge médian était de 30 ans (intervalle : 18 à 44 ans), et respectivement 37,8 % et 3,5 % des participantes présentaient un statut SARS-CoV-2 positif à l’inclusion.
Chez les participantes sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à un mois après la dose 2, la MGT d’anticorps neutralisants à 50 % contre le SARS-CoV-2 observée un mois après la dose 2 était plus faible chez les participantes enceintes (étude 9) que chez les participantes non enceintes (étude 2) (ratio des MGT [RMG] de 0,67 [IC à 95 % : 0,50-0,90).
Chez les participantes avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à un mois après la dose 2, la MGT ajustée sur le modèle un mois après la dose 2 était comparable chez les participantes enceintes et les participantes non enceintes (ratio des MGT ajustées sur le modèle [RMG] de 0,95 ; IC à 95 % : 0,69-1,30). Les MGT ajustées sur le modèle et le RMG ont été calculés à l’aide d’un modèle de régression avec ajustement sur l’âge et sur les titres d’anticorps neutralisants à l’inclusion.
Immunogénicité chez les participants immunodéprimés (adultes et enfants)
L’étude 10, une étude de phase IIb en ouvert (n = 124), a inclus des patients immunodéprimés âgés de 2 à moins de 18 ans qui recevaient un traitement immunomodulateur, ou qui avaient reçu une greffe d’organe solide (dans les 3 mois précédents) et recevaient un traitement immunosuppresseur, ou qui avaient reçu une greffe de moelle osseuse ou de cellules souches au moins 6 mois avant l’inclusion, et des patients immunodéprimés âgés de 18 ans et plus qui étaient traités pour un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) ou pour une leucémie lymphoïde chronique (LLC), qui étaient sous hémodialyse en raison d’une insuffisance rénale terminale, ou qui recevaient un traitement immunomodulateur pour une maladie auto-immune inflammatoire. Les participants ont reçu 4 doses de Comirnaty adaptées à leur âge (3 microgrammes, 10 microgrammes ou 30 microgrammes). Les 2 premières doses étaient espacées de 21 jours, la dose 3 était administrée 28 jours après la dose 2, et la dose 4 était administrée 3 à 6 mois après la dose 3.
L’analyse des données d’immunogénicité à 1 mois après la dose 3 (26 participants âgés de 2 à moins de 5 ans, 56 participants âgés de 5 à moins de 12 ans, 11 participants âgés de 12 à moins de 18 ans, et 4 participants âgés de 18 ans et plus) et à 1 mois après la dose 4 (16 participants âgés de 2 à moins de 5 ans, 31 participants âgés de 5 à moins de 12 ans, 6 participants âgés de 12 à moins de 18 ans, et 4 participants âgés de 18 ans et plus) dans la population évaluable pour l’immunogénicité sans infection antérieure, a mis en évidence une réponse immunitaire induite par le vaccin. Les MGT avaient fortement augmenté 1 mois après la dose 3, étaient encore plus élevées 1 mois après la dose 4 et restaient élevées 6 mois après la dose 4, en comparaison avec les niveaux observés avant la vaccination dans le cadre de l’étude, dans tous les groupes d’âge et sous-groupes de maladies.
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec Comirnaty dans la population pédiatrique pour la prévention de la COVID-19 (voir rubrique Posologie et mode d'administration pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
Sans objet.
Comirnaty JN.1 n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, certains des effets indésirables mentionnés dans la rubrique Effets indésirables peuvent altérer temporairement l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologie en administration répétée, et des fonctions de reproduction et de développement n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Toxicologie générale
Des rats exposés au vaccin Comirnaty par voie intramusculaire (3 injections de la dose humaine, à une semaine d'intervalle, conduisant à des niveaux d'exposition plus élevés chez le rat du fait des différences de poids corporel) ont présenté des œdèmes et érythèmes au site d'injection, des augmentations des globules blancs (notamment des basophiles et éosinophiles) caractéristiques d'une réponse inflammatoire, ainsi qu'une vacuolisation des hépatocytes de la région portale sans signe de lésion hépatique associé. Tous les effets ont été réversibles.
Génotoxicité/cancérogénicité
Aucune étude de génotoxicité ou de cancérogénicité n'a été réalisée. Il n'est pas attendu que les composants du vaccin (lipides et ARNm) présentent un potentiel génotoxique.
Toxicité sur la reproduction
La toxicité sur les fonctions de reproduction et de développement a été évaluée chez le rat dans une étude de toxicologie combinée sur la fertilité et le développement, durant laquelle des rates ont été exposées au vaccin Comirnaty, par voie intramusculaire, avant l'accouplement et durant la gestation (4 injections de la dose humaine induisant des niveaux d'exposition plus élevés chez le rat du fait des différences de poids corporel, s'étalant depuis le jour 21 avant l'accouplement jusqu'au jour 20 de la gestation). Une réponse en anticorps neutralisants dirigés contre le SARS-CoV-2 était présente avant l'accouplement jusqu'à la fin de l'étude, au jour 21 post-natal, et également chez les fœtus et chez la progéniture au 21e jour post-natal.
Il n'a pas été observé d'effet lié au vaccin sur la fertilité des femelles, la gestation ou le développement de l'embryon/fœtus ou de la progéniture. Il n'y a pas de donnée disponible concernant le transfert placentaire du vaccin Comirnaty ou son excrétion dans le lait maternel.
Instructions de manipulation avant utilisation
Comirnaty JN.1 doit être préparé par un professionnel de santé en respectant les règles d'asepsie pour préserver la stérilité de la solution préparée.
Instructions relatives aux flacons multidoses
- Vérifier que le flacon est muni d'un couvercle en plastique gris et que le nom du produit est bien Comirnaty JN.1 30 microgrammes/dose dispersion injectable (12 ans et plus).
- Si un autre nom de produit est indiqué sur l'étiquette du flacon, veuillez vous reporter au Résumé des caractéristiques du produit correspondant à cette formulation.
- Si le flacon est conservé congelé, il doit être décongelé avant utilisation. Pour la décongélation, les flacons congelés doivent être placés à une température de 2 °C à 8 °C. Veiller à ce que les flacons soient totalement décongelés avant utilisation.
- Flacons multidoses : pour une boîte de 10 flacons multidoses, la décongélation pourra prendre 6 heures.
- Lorsque les flacons sont placés à une température de 2 °C à 8 °C pour être conservés, la date de péremption doit être actualisée sur l'emballage.
- Les flacons non ouverts peuvent être conservés pendant un maximum de 10 semaines entre 2 °C et 8 °C, sans dépasser la date de péremption imprimée (EXP).
- Les flacons congelés peuvent également être décongelés individuellement à une température allant jusqu'à 30 °C pendant 30 minutes.
- Avant utilisation, le flacon non ouvert peut être conservé pendant un maximum de 12 heures à des températures allant jusqu'à 30 °C. Les flacons décongelés peuvent être manipulés dans des conditions d'éclairage intérieur.
Préparation des doses de 0,3 mL
- Mélanger délicatement en retournant les flacons à 10 reprises avant utilisation. Ne pas secouer.
- Avant le mélange, la dispersion décongelée peut contenir des particules amorphes opaques de couleur blanche à blanc cassé.
- Après le mélange, le vaccin doit avoir l'aspect d'une dispersion de couleur blanche à blanc cassé, exempte de particules visibles. Ne pas utiliser le vaccin si la présence de particules ou une coloration anormale sont observées.
- Vérifier si le flacon est un flacon multidose et suivre les instructions de manipulation correspondantes ci-dessous :
- Flacons
multidoses
- Les flacons multidoses contiennent 6 doses de 0,3 mL chacune.
- En utilisant une technique aseptique, nettoyer le bouchon du flacon à l'aide d'une compresse à usage unique imprégnée d'antiseptique.
- Prélever 0,3 mL de Comirnaty JN.1.
- Chaque dose doit contenir 0,3 mL de vaccin.
- Si la quantité de vaccin restant dans le flacon ne permet pas d'obtenir une dose complète de 0,3 mL, jeter le flacon et la solution résiduelle.
- Noter la date/l'heure correspondante sur le flacon multidose. Éliminer tout vaccin non utilisé dans les 12 heures suivant la première ponction.
Élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Liste I
Dispersion injectable.
Le vaccin est une dispersion de couleur blanche à blanc cassé
(pH : 6,9 - 7,9).
Flacons multidoses
Fourni dans un flacon transparent de 2 mL (verre de type I) muni d'un bouchon (caoutchouc synthétique bromobutyle) et d'un couvercle gris amovible en plastique avec opercule en aluminium.
Un flacon multidose (2,25 mL) contient 6 doses de 0,3 mL (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Précautions particulières d'élimination et de manipulation).
Présentation des flacons multidoses : 10 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Le médicament est fourni dans un flacon multidose. Le flacon multidose est muni d'un couvercle gris. Ne pas diluer avant utilisation.
Tableau 1. Composition qualitative et quantitative de Comirnaty JN.1 30 microgrammes/dose
Présentation du produit | Récipient | Dose(s) par récipient (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Précautions particulières d'élimination et de manipulation) | Contenu par dose |
Comirnaty JN.1 30 microgrammes/dose dispersion injectable | Flacon multidose (2,25 mL) | 6 doses de 0,3 mL | Une dose (0,3 mL) contient 30 microgrammes de brétovaméran, un vaccin à ARNm contre la COVID-19 (à nucléoside modifié, encapsulé dans des nanoparticules lipidiques). |
Le brétovaméran est un ARN messager (ARNm) simple brin à coiffe en 5' produit à l'aide d'une transcription in vitro sans cellule à partir des matrices d'ADN correspondantes et codant pour la protéine Spike (S) virale du SARS-CoV-2 (Omicron JN.1).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
((4-hydroxybutyl)azanediyl)bis(hexane-6,1-diyl)bis(2-hexyldécanoate) (ALC-0315)
2-[(polyéthylène glycol)-2000]-N,N-ditétradécylacétamide (ALC-0159)
1,2-Distéaroyl-sn-glycéro-3-phosphocholine (DSPC)
Cholestérol
Trométamol
Chlorhydrate de trométamol
Saccharose
Eau pour préparations injectables